Peu populaires dans leurs pays respectifs, le chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre anglais, David Cameron, sont jeudi en Libye. Une visite éclair dans la capitale Tripoli et dans le fief des nouvelles autorités libyennes à Bengazi. Nicolas Sarkozy était accompagné, pour ce voyage spectaculaire, par son ministre des affaires étrangères Alain Juppé. Et du journaliste essayiste Bernard Henri Lévy qui avait participé à une série de tractations entre la France et les rebelles libyens au Colonel Kadhafi.
Alors que la résolution de l’ONU autorisant le recours à la force étrangère dans le pays interdit toujours la présence de troupes au sol, les deux chefs de guerre de la coalition de l’OTAN, ont parlé devant la foule réunie à Bengazi. Un véritable triomphe alors que le pays est loin d’être pacifiée. A la tribune, Sarkozy et Cameron ont salué les combattants de la liberté et demandé à ce que les libyens restent unis dans la phase de transition démocratique.
Photo Toulouse7.com capture d’écran iTélé : Sarkozy avait reçu le Colonel Kadhafi à l’Elysée puis un Bachar Al Assad alors fréquentable aux cérémonies du 14 juillet sur les champs Elysée. Une faute politique que Sarkozy, en pré campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2012, tente de gommer. Le gouvernement français avait été critiqué pour sa politique lors des révolutions en Tunisie puis en Egypte. En conférence de presse, Nicolas Sarkozy a réfuté tout accord caché avec l’autorité de transition sur le pétrole tunisien.