Pour son entre dans la compétition la France bat le Japon 47 à 21 et prend le point du bonus offensif. Mais le match laisse planer beaucoup de doutes sur la qualité de cette équipe de France. Certes il s’agit du premier match de l’équipe de France dans la compétition. Mais le Japon n’est pas, non plus, la Nouvelle Zélande, les tongas, l’Angleterre ou l’Argentine. Et la France a finalement souffert pour battre des japonais inspirés. Après un début de rencontre efficace où les bleus marquent coup sur coup deux essais, sur deux exploits individuels de Pierre et Trihn Duc, les français se montrent très brouillons et laissent beaucoup de ballons à leurs adversaires. Les avants, menés par un Servat de retour en grande forme, sapent leurs adversaires. Vincent Clerc marque le 3e essai français en fin de première période laissant présager une promenade de santé en seconde.
Erreur. Après deux essais bleus refusés en début de mi temps, ce sont les japonais qui prennent le match à leur compte. Inspirés et puissants, les japonais reviennent à quelques points des français. Un passage à vide des français particulièrement mal géré de la part des co équipiers de Dusautoir.
La fin de match, avec l’entrée de Morgan Parra à la place d’un Skrela blessé, sera français. Lionel Nallet marque d’abord le 4e essai français synonyme de bonus offensif. Papé et Parra enfoncent le clou. Score final un 47 à 21 qui permet aux français de préserver l’essentiel en se hissant à la hauteur des All Blacks.
Les déceptions : les fautes de main trés nombreuses. Les français ont perdu un grand nombre de ballons, dans les regroupements comme dans les transmissions de balles. Les choix tactiques. Les français ont raté de nombreuses phases de jeu et oublié certains choix. Individuellement, Trihn duc est complètement passé à côté de la rencontre. Et multiplié les erreurs, comme sur le lancement de la seconde période. Le capitaine Dusautoir a oublié, en pleine furia japonaise, de motiver ses troupes en exigeant de nouveaux choix tactiques.
Les satisfactions : la mêlée avec un William Servat de retour en trés grande forme. Les avants français ont systématiquement enfoncé leurs adversaires. Yachvili, buteur français semble affuté dans ses coups de pied.