Depuis le 6 septembre, les organisateurs de l’US Open ont été obligés d’annuler tous les matchs à cause du mauvais temps. Malgré tout, trois matchs ont démarré mercredi lors d’une accalmie, mettant en scène Andy Roddick, Rafael Nadal et Andy Murray. Le britannique a alors haussé le ton lorsque les rencontres ont été interrompues seulement un quart d’heure plus tard. Le site sport.fr a recueilli ses propos : « Les lignes deviennent vraiment glissantes, les balles sont humides, le fond des courts mouillés. Cela n’a aucun sens de nous faire jouer 15 minutes. Les joueurs sont les premiers à vouloir jouer, mais pas quand c’est dangereux ».
Tel que le souligne le numéro 1 mondial Novak Djokovic, le court central à Flushing Meadows où se déroule le tournoi devrait posséder un toit. Wimbledon et le stade accueillant l’Open d’Australie disposent déjà d’une couverture rétractable. Et Roland Garros en aura une en 2016.
Le directeur de la compétition Jim Curley a rapidement réagi, mettant en avant deux principales causes de refus. Un toit coûterait près de 200 millions de dollars, soit 142 millions d’euros, un prix jugé trop élevé. De plus, le site étant construit sur une ancienne décharge de cendres et donc sur un sol meuble, il s’avérerait difficile de construire une telle structure. Cependant, au vu des trois derniers US Open gênés par les intempéries, la question du toit parait inévitable.
Tsonga qui doit affronter Federer en quarts de finale et Gille Simon, en huitièmes attendent toujours une accalmie.