Le Conseiller spécial de l’ONU pour la planification post-conflit en Libye, Ian Martin, a estimé jeudi que la priorité désormais était la fourniture de l’assistance humanitaire ainsi que l’entretien des services essentiels en matière de santé et de distribution d’eau et de denrées alimentaires.
« Les agences humanitaires des Nations Unies et les organisations non gouvernementales partenaires sont en train de finaliser un plan d’action sur 30 jours pour être en mesure de répondre à ces priorités », a précisé M. Martin à l’occasion d’une réunion du Groupe de contact sur la Libye, qui avait lieu à Istanbul.
Il a également estimé qu’il fallait que la fourniture de l’assistance humanitaire soit rapide. « Grâce à notre travail préparatoire, nous sommes prêts à présenter des propositions pour le démarrage immédiat de l’implication des Nations Unies dans le pays, au-delà des efforts humanitaires, dès que le Conseil de sécurité sera prêt à examiner les recommandations du Secrétaire général », a-t-il dit.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a rappelé mercredi soir, dans un discours à l’Université de Denver, aux Etats-Unis, que les Nations Unies travaillaient de manière intensive pour garantir qu’elle contribuerait à l’assistance post-conflit. « Nous sommes prêts à fournir une assistance dans tous les domaines clés, notamment la reprise économique, les élections, les droits de l’homme, la justice transitionnelle et l’élaboration d’une nouvelle constitution », a-t-il dit.
Le Secrétaire général a invité les chefs d’organisations régionales à participer vendredi à une réunion pour discuter de la Libye. Les invités sont l’Union africaine, l’Union européenne, l’Organisation de la coopération islamique et la Ligue des Etats arabes. L’objectif de la réunion est de développer des façons pour ces organisations de continuer à travailler ensemble pendant la phase post-conflit en Libye.