Hier déjà, les parlementaires grecs ont adopté un plan de rigueur drastique, et se retrouvent aujourd’hui pour un second vote, toujours dans le chapitre « économique ». Un double sens détaillé dans le quotidien Libération, qui rappelle que les mesures soumises aujourd’hui concernent les privatisations et les restrictions budgétaires des quatre prochaines années.
Selon 20 Minutes, le vote se tiendra en qualité de « procédure d’urgence » en début d’après-midi. Avec une majorité prévue de quatre voix pour le gouvernement.
Ca n’est pas moins de 28 milliards d’euros d’économies budgétaires et 50 milliards de privatisations qui sont prévues par la loi. Des mesures difficiles à faire passer, mais néanmoins indispensables pour l’obtention de l’aide de l’Union Européenne et du Fonds Monétaire International. Et ainsi d’éloigner, selon Libé, l’ombre d’une crise à l’échelle européenne.
Dans la rue, c’est la colère qui domine. La journée d’hier a ainsi vu des groupes de jeunes affronter violemment les forces de l’ordre. Affrontements qui ont fait une centaine de blessés selon l’AFP. Si des anarchistes et des sympathisants d’extrême droite sont pointés du doigt, le peuple se montre en majorité hostile au plan de rigueur, qu’il considère comme imposé par l’extérieur.