Le Parlement grec vote mercredi sur le nouveau plan de rigueur. Un plan présenté par le premier ministre Georges Papandréou et son nouveau ministre des finances Evangelos Venizelos. De nouvelles réformes imposées par l’Union européenne et le FMI qui prévoit de nouvelles hausses d’impôts, de nouvelles économies et des privatisations. Le Premier ministre dispose d’une courte majorité et le vote n’est pas acquis. Il conditionne de nouvelles aides internationales indispensables pour les finances publiques grecques exsangues. Avec la crainte d’une contagion de la crise à d’autres Etats européens.
Les syndicats opposés à ce nouveau tour de vis ont décrété 48 heures de grève générale. Mardi, des milliers de manifestants ont protesté contre ce nouveau plan de rigueur. De nombreux heurts ont eu lieu à Athènes entre manifestants et forces de l’ordre.