Elles se situent toutes dans les Pyrénées. Et la chaîne de montagne est classée risque de « niveau 4 moyen ». Mais les services de l’Etat pointent aujourd’hui « une augmentation du risque sismique connu au niveau national et en particulier sur les Pyrénées ».
Parmi ces communes de Midi Pyrénées : 901 sont classées dans les zones de sismicité 3 et 4. Conséquence : les constructions courantes doivent être parasismiques et 563 se situent dans une zone de sismicité 2 où seuls les bâtiments sensibles sont concernés. La la DREAL Midi-Pyrénées précise qu’une nouvelle réglementation parasismique est applicable depuis le 1er mai 2011 et que « 90% des pertes en vies humaines lors d’un séisme sont dues à l’effondrement de constructions ».
Les séismes pyrénéens trouvent leur origine dans la collision entre la plaque européenne et la petite plaque ibérique.
Les Pyrénées sont régulièrement touchées par des Tremblement de Terre comme Arette (64), Arudy (64), Saint-Paul de Fenouillet qui a connu le 18 février 1996 le plus fort séisme français depuis 40 ans de magnitude : 5.6 ; la Bigorre, Bagnères-de-Luchon et le massif de la Maladetta, en Andorre. Le séisme du 18 juillet 2004 de magnitude 3.7 dont l’épicentre était localisé à Castillon en Couzerans en Ariège a été ressenti jusqu’en Haute-Garonne. Il n’existe à l’heure actuelle aucun moyen fiable de prévoir où, quand et avec quelle puissance se produira un séisme.
En cas de catastrophe, lorsque plusieurs communes sont concernées, le plan Orsec est mis en application. Il fixe l’organisation de la direction des secours et permet la mobilisation des moyens publics et privés nécessaires à l’intervention. Au niveau départemental, c’est le Préfet qui élabore et déclenche le plan ORSEC, il est le directeur des opérations de secours.
Photo CC/Eric Gaba – Wikimedia Commons user: Sting : Carte topographique des Pyrénées