Lundi 20 juin, près de 250 militantes, à Toulouse et partout en France recouvriront les murs d’affiches montrant l’organe clitoris en entier et intitulées « Instigateur de plaisirs ». Des équipes tagueront les trottoirs à l’aide de pochoirs « Osezleclito.fr ».
Le site internet www.osezleclito.fr sera lancé lundi à partir de 20h : il contiendra de nombreux éléments sur le clitoris (témoignages, vidéos, schémas, informations pratiques, appel au monde de la recherche, enjeux politiques, bibliographies).
Cette campagne a été préparée à chaque étape avec plusieurs personnalités et experts : Odile Buisson, gynécologue, première médecin à avoir réalisé des échographies du clitoris, Pierre Foldès, chirurgien urologue, qui a mis au point les techniques de réparation des organes sexuels pour les femmes mutilées, Isabelle Gillette Faye, directrice du GAMS, Thérèse Clerc, qui a créé la Maison des Babayagas, pour parler du plaisir des femmes âgées, Damien Mascret, médecin, journaliste et sexologue.
Cette campagne est partie d’un constat : en matière de sexualités, l’égalité femmes – hommes reste à construire et l’intimité reste un lieu de pouvoir masculin. Qu’il s’agisse de livres scolaires ou médicaux, d’expositions, de littérature érotique, de pornographie, de recherches médicales ou tout simplement de rapports humains, le clitoris est très souvent oublié, considéré comme mineur ou cantonné aux préliminaires. Cet organe d’au moins 11 centimètres, comportant 10 000 terminaisons nerveuses dédiées uniquement au plaisir n’est quasiment jamais étudié ou montré. Il est même l’objet de graves mutilations : on estime qu’au moins 50 000 femmes et fillettes ayant subi des mutilations sexuelles vivent actuellement en France. Elles sont près de 140 millions dans le monde
Photo DP/Gray’s Anatomy/Bridgeman Art Library v. Corel Corp : Coupe sagittale d’un bassin féminin, segment droit
ben en fait Michel, déjà comparer prépuce et clitoris en terme de mutilation est un non-sens (sans pour autant dire que la circoncision n’en serait pas une, bien sur.), et ensuite, le fait de dire que le clitoris serait « manusexuel » c’est vraiment, comme le souligne l’article, ne strictement rien connaitre à l’anatomie du clitoris. vous parlez du gland du clitoris. C’est exactement comme si on réduisait la verge au seul gland. Vous illustrez parfaitement l’article.
Bravo, mais le prépuce n’est-il pas au moins aussi politique ?
N’est-il pas des millions de fois plus attaqué ?
Pas de sexisme en matière d’organes sexuels, ou plus précisément manusexuels !