Il y a un mois, le Parti socialiste exprimait sa crainte de l’abaissement de l’âge légal de l’apprentissage. L’Assemblée nationale examinait jeudi une proposition de loi UMP allant dans ce sens.
« Cette proposition traite avec mépris la démocratie sociale : les partenaires sociaux se sont entendus et ont signé un accord sur l’emploi des jeunes le 7 juin dernier et cette mesure d’apprentissage à 14 ans, très discutable, n’y figurait pas » indique t on du côté de la rue de Solférino où l’on dénonce « une régression pour la scolarité et l’acquisition des connaissances fondamentales ».
« On revient 30 ans en arrière. Au lieu de renforcer la place et le rôle de l’école, on dit aux jeunes en difficultés : puisque vous êtes en échec scolaire et que vous n’entrez pas dans le moule…au travail ! Mais avec quelle formation ? Pour quel avenir professionnel ? » s’interroge le Parti socialiste.
« Un enfant à 14 ans a encore besoin d’école, d’encadrement, de professeurs. L’orientation trop précoce n’augure rien de bon et n’est en soi pas la garantie d’une insertion professionnelle véritable » souligne Pascale Gérard, Secrétaire nationale à la formation du PS.
Le texte, soutenu par l’UMP et le groupe Nouveau Centre sera soumis au vote la semaine prochaine.
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Je ne comprends pas cette échange infructueux. De quelle régression parle-t-on? La régression, c’est surtout de se retrouver sans travail. Certains élèves sont en échec scolaire mais par contre sont beaucoup plus réceptif dans le cadre de l’apprentissage. Pourquoi se buter sur le « savoir » car nous ne sommes pas tous égaux face à l’école. Alors, s’il faut trouver des alternatives, je dis…allons y et cessons ce débat stérile de gauche-droite et travaillons plutôt les pistes pour l’emploi des jeunes.