A moins d’un an des élections présidentielles, le ton monte entre Jeunes Populaires et Jeunes socialistes. Sur la table : la question de l’égalité des droits. Et plus particulièrement l’élargissement du mariage aux couples homosexuels. Le débat a donné lieu a des passes d’armes sur les bancs du Parlement. Et à une division du groupe UMP à l’Assemblée nationale, dont certains membres ont voté en faveur de la proposition de loi réformant le Code civil. Le débat se prolonge à Toulouse dans la presse. Au nom des jeunes Pops du département de Haute Garonne, Guillaume Brouquières ne donne pas la position des jeunes Pop sur le mariage des couples du même sexe mais tient aujourd’hui dénoncer ce qu’il nomme « une nouvelle dérive du MJS ».
la député maire de Montauban Brigitte Barèges
« après avoir déjà tenté, dans une affiche, d’assimiler le Président de la République à Adolf Hitler, le MJS semble ne toujours pas avoir appris le sens de la mesure en qualifiant l’UMP d’«homophobes de la République». Si la question des droits des homosexuels mérite d’être posée, les Jeunes Populaires soutiennent tout autant la position exprimée par le Secrétaire Général de l’UMP condamnant les propos de Brigitte Barèges ; mais ils rappellent en outre que celle-ci les a retirés et s’en est aussitôt excusée. Le débat républicain nécessite calme et tempérance » se défend aujourd’hui Guillaume Brouquières qui tient à rappeller au nom des Jeunes Populaires « les nombreuses actions de la majorité pour la lutte contre l’homophobie : mise en place par Chantal Jouanno du « Comité permanent de lutte contre les discriminations » dans le sport, campagne de lutte contre l’homophobie dans les universités lancée par Valérie Pecresse, alignement fiscal des couples pacsés avec les couples mariés ».
Les Jeunes Populaires réitèrent leur demande au Parti Socialiste de sanctions contre les dirigeants du MJS.
Photo (c) Giovanni Dall’Orto : Photo représentant un gâteau de mariage gay, réalisé en faveur du mariage homosexuel en Italie