Après le triste match nul lors du match de qualification pour l’Euro 2012 face à la Biélorussie (1-1), les bleus se rendaient en Ukraine avec une équipe bis. Belle victoire 4-1 mais le chantier semble encore long.
Une première mi-temps poussive
La première période ressemblait fortement au match précédent face aux biélorusses, beaucoup de déchets techniques et une incapacité à accélérer le jeu. Une période que l’on laissera donc aux oubliettes pour s’attarder sur une seconde manche beaucoup plus intéressante. Le début de cette seconde période n’est cependant guère meilleur que les 45 premières minutes. Pire, l’ouverture du score sera Ukrainienne, à la 52ème minute, Timoshchuk tente une frappe lourde de 30 mètre qui trompe un Mandanda très peu inspiré. La réaction ne se fait pas tarder et le lorientais Kevin Gameiro s’offre tout seul le but de l’égalisation, faisant admirer sa ténacité et son adresse devant le but. Cette égalisation lancera enfin le match des bleus qui réaliseront une dernière demi-heure à la hauteur de leur standing.
Le Show Martin
Le sélectionneur Laurent Blanc décide de dynamiter le jeu et fait entrer Benzema, Ribéry et le jeune sochalien Marvin Martin. Ce dernier tout juste entré en jeu va libérer le onze tricolore en inscrivant le second but d’une jolie frappe des 25 mètres à la 86ème minute. Le score prendra une ampleur plus importante à la 88ème minute quand sur un corner de Martin, Kaboul signe sa première sélection par un but de la tête. Enfin l’inévitable Marvin Martin conclu son récital en signant un doublé après un bon relais de Benzema. Le dernier joueur ayant signé deux buts et une passe décisive pour sa première sélection n’est autre que Zinédine Zidane… Mais arrêtons déjà avec les comparaisons, le jeune sochalien a besoin de temps mais reste une belle promesse du football français.
Une victoire 4-1 qui fait du bien au moral mais qui ne suffira pas à gommer les nombreuses incertitudes dans la machine tricolore. Prochain rendez-vous jeudi pour un nouveau match amical à Varsovie face aux onze Polonais d’un certain Ludovic Obraniak…