C’est le journal en ligne Médiapart qui le révèle dans un article publié le dimanche 1er mai. Pour arriver à appliquer les directives gouvernementales de suppressions de postes dans l’éducation nationale, le recteur aurait choisi de sabrer la formation des élèves primo arrivants ou aux élèves nouvellement arrivés en France (ENAF) ».
Selon Médiapart « Alors que les élèves nouvellement arrivés en France bénéficiaient jusque-là d’une année de mise à niveau avec dix-huit heures de cours spécifiques par semaine, ce nombre va passer à douze, soit une réduction de 30% des horaires, ce qui indigne les professionnels impliqués dans ces dispositifs« .
Ces élèves, fils d’ingénieurs étrangers ou roms venus de Roumanie, seraient « environ trois cents dans l’académie » estime la journaliste de Médiapart Lucie Delaporte qui précise qu’à « Toulouse, une douzaine d’établissements proposent ces dispositifs d’accueil ».
Vivement critiquée par les syndicats d’enseignants, les parents d’élèves de la FCPE et même de la PEEP, par les chefs d’établissement de l’enseignement privé catholique, l’administration de l’éducation nationale devrait une nouvelle fois se retrouver sous le feu des critiques.
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