Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, condamne la répression contre des manifestants pacifiques en Syrie, qui une fois encore a causé la mort de nombreuses personnes et blessé beaucoup d’autres vendredi, et appelle à ce qu’elle cesse immédiatement.
« Il rappelle aux autorités syriennes leur obligation de respecter les droits de l’homme internationaux, dont la liberté d’expression et de réunion pacifique, ainsi que la liberté de la presse », a ajouté son porte-parole dans une déclaration publiée vendredi soir à New York.
« Le Secrétaire général répète qu’il devrait y avoir une enquête indépendante, transparente et efficace sur ces assassinats », a-t-il encore dit. « Prenant note de la levée de l’état d’urgence et du programme de réformes annoncé par le Président Assad, le Secrétaire général souligne sa conviction que seul un dialogue ouvert à tous et la mise en oeuvre effective de réformes peuvent répondre aux aspirations légitimes du peuple syrien et garantir la paix et l’ordre social ».
La Syrie est en proie à un mouvement de contestation du régime du Président Bachar al-Assad depuis le 15 mars. Les Nations Unies, à travers le Secrétaire général Ban Ki-moon, mais aussi la Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, ont exprimé à plusieurs reprises déjà leur inquiétude concernant la répression meurtrière des manifestations par les forces de l’ordre.
Selon la presse, des dizaines de milliers de Syriens en deuil enterraient leurs morts samedi 23 avril au lendemain d’une répression d’imposantes manifestations hostiles au régime, qui a coûté la vie à plus de 80 personnes.