Dans un communiqué de presse, les élus Verts Ecologie de Toulouse remettent la question du nucléaire sur le tapis. « A l’heure où des centaines de milliers de personnes sont confinées chez elles ou ont abandonné leur domicile sans espoir de retour ; à l’heure où des centaines de travailleurs reçoivent des doses massives de radiations pour d’improbables réparations ; à l’heure où des millions d’hommes et de femmes ne peuvent plus manger, boire, respirer sans craindre pour leur santé et celle de leurs enfants ; à l’heure où le « nuage » radioactif s’invite chez nous » indiquent les élus d’Europe Ecologie les Verts Toulouse.
Qui, aujourd’hui tiennent à « réaffirmer l’incompatibilité absolue entre la technologie nucléaire et la sécurité de l’humanité » et indiquent craindre « que les pouvoirs publics ne minorent la réalité des contaminations et de ses effets ». Via ce communiqué les élus tiennent également à « rappeller que si le nucléaire constitue 80% de la production électrique française, il ne couvre que 17% de nos besoins énergétiques et n’assure pas l’indépendance de la France puisque la totalité de l’uranium est importé, extrait dans des conditions déplorables pour l’environnement et les populations, principalement au Niger ».
« Nous demandons que soit communiqué le coût réel de l’électricité nucléaire, en prenant en compte les pertes liées à la production et au transport, la gestion des déchets et le démantèlement des centrales » ont ils poursuivi.
« Sortir progressivement du nucléaire est bien évidemment possible. C’est une affaire de volonté politique, de volonté d’arrêter le gaspillage d’énergie généralisé, de volonté de réorienter notre économie vers des activités sobres et durables… Un débat est nécessaire pour permettre à chacun d’être véritablement informé. Ce débat est aussi nécessaire à Toulouse, contrairement à ce qu’affirme Mr Moudenc. Golfech n’est qu’à 80 kms… » ont conclu les élus Verts.
Photo CC/Clicgauche : la centrale nucléaire de Golfech