Malgré une apparente défaite militaire, et des négociations, Laurent Gbagbo refuse toute reddition. Interviewé mardi soir sur LCI, Laurent Gbagbo a indiqué par téléphone être « fatigué » mais précisé qu’il « réclame la vérité des urnes ».
Sur France Info le ministre Alain Juppé a lui dit que la position de Gbagbo était absurde. Le ministre des affaires étrangères a souligné que l’ancien président de Côte d’Ivoire n’avait plus de soutiens ni perspectives. Pour Alain Juppé, Laure Gbagbo est « bunkérisé ». Celui qui est également maire de Bordeaux a rajouté que les négociations sur les conditions d’une reddition se poursuivaient. S’agissant d’éventuelles accusations de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité, Alain Juppé a précisé que ce point était du ressort non de la France mais des Tribunaux internationaux.
A l’issue des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, la commission électorale avait proclamé Ouattara vainqueur. Quelques heures plus tard le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire désigne Laurent Gbagbo vainqueur. La communauté internationale, France, Etats Unis, Union Africaine et ONU reconnaissent Ouattara vainqueur des élections et exigent le retrait de Gbagbo. Malgré plusieurs semaines de tractations, le contentieux n’est pas résolu. Ouattara décide alors d’user de la force pour contraindre Gbagbo.
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