Les autorités françaises affirment que ce nuage radioactif sera sans conséquence. La centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi est l’une des 25 plus grandes centrales nucléaires au monde. C’est sur ce site que se produit l’accident nucléaire de Fukushima, suite au tremblement de terre et tsunami du 11 mars 2011.
La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi 1 a subi son plus grave accident nucléaire à la suite du séisme du 11 mars 2011 de magnitude 9 qui a dévasté le nord de l’archipel nipponÀ la suite du tremblement de terre et du tsunami qui ont dévasté le Nord-Est du Japon le 11 mars 2011, les réacteurs 1, 2 et 3 ont été automatiquement arrêtés, mais les systèmes de refroidissement ainsi que les systèmes de secours, censés prendre le relais dans ce cas, ont été endommagés par le tsunami qui a suivi le séisme 10mn après celui-ci. Du fait de la perte de la source froide assurant la réfrigération des réacteurs, la puissance résiduelle du combustible a conduit à une diminution du niveau d’eau (du fait de sa vaporisation sous l’action de la chaleur résiduelle) dans la cuve du réacteur jusqu’au découvrement d’une partie du combustible. La partie dénoyée du combustible, n’étant plus réfrigérée, s’est dégradée : détérioration de la gaine, oxydation de celle-ci par la vapeur (produisant de l’hydrogène) et fusion partielle du combustible.
Dans les réacteurs 1, 2 et 3 des rejets de vapeur et de gaz incondensables, notamment de l’hydrogène issu de l’oxydation des gaines, ont été effectués pour maintenir la pression à l’intérieur de l’enceinte de confinement de chacun d’eux à des valeurs acceptables. Le 12 mars 2011, la structure supérieure du bâtiment réacteur n°1 explose à cause d’une accumulation trop importante d’hydrogène, entraînant l’effondrement du toit. L’enceinte de confinement reste intacte.
Le 15 mars 2011 à 6 h 40, heure locale, le réacteur 2 est victime d’une explosion due à l’hydrogène accumulé dans les caisses de décharge. D’après l’Autorité de sûreté nucléaire, l’enceinte de confinement ne serait plus étanche.
Les réacteurs 4, 5 et 6 étaient à l’arrêt pour maintenance lors du séisme. Le 15 mars à 8 h 00, le hall d’opération du réacteur 4 est victime de deux grosses explosions qui causent deux brèches d’environ 8 mètres de large sur l’enceinte extérieure du bâtiment abritant le réacteur. Ces explosions étant a priori dues à un incendie qui s’est déclenché au niveau de la piscine de refroidissement du combustible usé[6].
Le 15 mars 2011, le président de l’ASN, André-Claude Lacoste, a déclaré que ces accidents seront classés à 6 sur une échelle allant de 0 à 7 (l’accident survenu à Tchernobyl en 1986 étant le seul aujourd’hui de niveau 7).
Le 16 mars 2011, les autorités japonaises ont ordonné l’évacuation temporaire du personnel de la centrale (une équipe de 70 personnes) en raison de la hausse dangereuse du niveau de radioactivité sur le site, mesurée à 400 mSv aux abords de la centrale. Ceci conduit à une interruption momentanée des efforts pour refroidir le cœur des réacteurs en fusion. En désespoir de cause, les autorités japonaises ont décidé d’essayer de déverser de l’eau par voie aérienne (au moyen d’hélicoptères bombardiers d’eau) sur les réacteurs les plus menaçants. Pour le moment, cette solution s’est soldée par un échec. En effet, les radiations étaient trop élevées pour qu’un hélicoptère puisse survoler la centrale. Le gouvernement japonais envisage à présent d’utiliser des canons à eau pour tenter de refroidir les réacteurs tout en restant à une distance de sécurité respectable. Par ailleurs, EDF va envoyer plusieurs tonnes d’acide borique au Japon. Cette poudre, une fois mélangée à l’eau, permet de ralentir les réactions de fission. La question est de savoir s’il ne sera pas trop tard, car l’acheminement de ce produit est prévu vendredi, et certains experts estiment que tout risque de se jouer dans les 48 heures à venir. En effet, dans le réacteur 4, la piscine destinée à refroidir le combustible usagé ne contient plus du tout d’eau, et les matières radioactives à l’air libre émettent énormément de radiations.
(avec Wikipedia)
Vidéo Youtube/Lejdd.fr Selon une simulation réalisée par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) suite à l’accident à la centrale de Fukushima, le nuage radioactif arriverait sur l’Europe et sur la France dès mercredi.