Défaits 2-1 par des Reds Devils « ultra » réalistes, les phocéens ont quitté mardi soir la pelouse d’Old Trafford la tête haute après un très bon match. L’exploit semblait si proche mais l’expérience du très haut niveau a fait la différence. Les joueurs de sir Ferguson joueront les quarts de finale de la ligue des champions 2011.
Une entame catastrophique
Loin du scénario catastrophe qu’on lui promettait, l’OM est pourtant tombé dans le piège prévisible tendu par les hommes d’Alex Ferguson. Ce sont des olympiens tétanisés par l’événement qui entrent sur la pelouse d’Old Trafford et la décision ne se fait pas attendre. Dès la 5ème minute, Wayne Rooney, dans une action de grande classe, offre un caviar au jeune mexicain Chicharito qui ouvre la marque. Des marseillais cueillis à froid dès le coup d’envoi.
Les hommes de Didier Deschamps sont maintenant condamnés à l’exploit et se décident à prendre la partie à leurs comptes. A la surprise générale, ce sont bien les phocéens qui dominent les débats. Par trois fois Gignac, Diawara et Rémy ont la possibilité d’égaliser, mais que ce soit par maladresse ou malchance, le ballon ne finit pas sa course au fond des filets.
A la pause, léger avantage aux diables rouges mais on sent les olympiens prêt à vendre chèrement leurs peaux.
Le coup de grâce
De retour des vestiaires, la domination des marseillais s’intensifie. Comme rarement dans la saison, les mancuniens semblent fébriles, à l’image d’une charnière centrale inédite Smalling-Brown, qui ne dégage pas beaucoup de sérénité. Marseille domine beaucoup, même trop, et à la 75 ème minute la défense olympienne craque à nouveau. Sur un jolie mouvement à trois entre Valencia (qui a remplacé Nani à la 62ème), Giggs et Chicharito, le jeune mexicain signe un doublé et anéanti tous les espoirs Marseillais. Les phocéens semblent lésés mais n’abdiquent pas pour autant. Il reste un quart d’heure à jouer.
Marseille y a cru
Courageusement, les joueurs marseillais accentuent leur domination. Même avec deux buts d’avance, les Reds Devils semblent d’une fébrilité inhabituelle. A la 82 ème minute, sur un corner de Valbuena, le défenseur Wes Brown marque dans son propre camps et débloque le compteur marseillais, 2-1.Un vent de frisson souffle sur toute la canebière à quelques minutes de la fin de la rencontre.
Une dernière partie de match très frustrante pour les deux camps. Des marseillais brouillons qui se livrent corps et âme vers l’avant face à des mancuniens dont l’unique but était de casser le jeu. A l’image de leur match, entreprenants mais brouillons, les hommes de Didier Deschamps ne parviendront pas à renverser la vapeur et quittent la ligue des champions en huitième de finale.
Premier bilan
On peut déplorer la prestation très mitigée de André Pierre Gignac, l’ancien Toulousain a déçu, jusqu’à en regretter le Brésilien Brandao dont le jeu en pivot aurait, peut être, fait le plus grand bien au bloc marseillais.
Les hommes de Didier Deschamps n’ont tout de même pas à rougir de cette défaite plus qu’honorable. Une domination incontestable, des occasions, les marseillais ont tout tenté mais sans un réalisme optimal, on savait que leur tâche serait corsée. Sachant que la copie parfaite est à mettre à l’actif des attaquants mancuniens qui sur leurs deux véritables occasions ont su faire la différence.
Réalisme et vigilance était les devoirs marseillais avant le match, bon travail mais face à un grand club comme Manchester, seule l’excellence paye.
Photo CC/Austin Osuide : Rooney et Manchester poursuivent leur chemin en championnat et en ligue des champions
Rémy Carayon
t’es le meilleur rémi!!! je kiff ton article, mais met une photo recente de rooney!! c’est en 2004-2005 la photo:) ??