« Si le gouvernement français veut vraiment tirer tous les enseignements de la catastrophe nucléaire japonaise, il faut qu’il procède sans délai à un très sérieux état des lieux de notre situation et qu’un vrai débat soit rapidement organisé sur tous les enjeux de cette filière » a indiqué le président du Conseil général de Haute Garonne, Pierre Izard.
« Dans l’immédiat, le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Haute-Garonne que je préside au nom du Conseil Général, a officiellement mis à la disposition des autorités nationales des sapeurs pompiers du département pour participer aux secours qui se mettent en place et manifester ainsi dans ces circonstances tragiques une solidarité concrète à l’égard du peuple japonais » a déclaré Pierre Izard dans un communiqué lundi après midi.
Touché par un violent séisme, l’archipel du Japon a ensuite fait face à une vague meurtrière. Le Tsunami aurait provoqué la mort de milliers de personnes dans le Nord Est du Japon. Des milliers de personnes seraient encore portées disparue. Le raz de marée a causé des dommages majeurs aux côtes japonaises. Des villes entières ont été dévastées. Et des répliques au premier tremblement de terre sont encore attendues dans les prochaines heures et les prochains jours.
Mais plus grave encore, le tsunami a provoqué un accident nucléaire. La centrale de Fukushima à 300 kilomètres au nord de Tokyo est observée dans le monde entier. Conséquence du tsunami, plusieurs réacteurs nucléaires sont en panne. Les systèmes de refroidissement de la centrale ne parviendraient pas à refroidir les combustibles. Des explosions ont endommagé les hangars de confinement et aujourd’hui il y a une crainte de fusion des coeurs de la centrale. Un accident nucléaire de type Tchernobyl ou Three Miles Island est aujourd’hui redouté.
Photo DP/Lukáš Malý