Samedi, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé d’un certain nombre de sanctions contre la Libye. Le Conseil de sécurité a décidé de saisir la Cour pénale Internationale. D’interdire les ventes d’armes au régime et de geler les avoirs de la famille et des proches du Colonel Kadhafi. Après l’adoption de cette résolution, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki moon, a salué « l’action décisive » du Conseil. « Les mesures d’aujourd’hui sont dures. Dans les jours à venir, s’il le faut, des mesures encore plus fortes pourraient être nécessaires », a t il ajouté dans un discours devant le Conseil.
le Roi Abdallah d’Arabie Saoudite et Silvio Berlusconi
La résolution « envoie un message ferme selon lequel des violations graves des droits de l’homme ne seront pas tolérées et que ceux qui en sont responsables devront rendre des comptes. J’espère que ce message est entendu, et pris en compte, par le régime en Libye », a t il ajouté. « Les sanctions que vous avez imposées sont une étape nécessaire pour accélérer la transition vers un nouveau système de gouvernance qui aura l’assentiment et auquel participera le peuple ».
Plus tôt samedi, le Secrétaire général a eu des entretiens téléphoniques avec le Roi Abdallah d’Arabie Saoudite et le Premier ministre italien Silvio Berlusconi au cours desquels il a demandé leur aide pour que des mesures internationales concrètes soient prises rapidement, a indiqué son porte parole.
Dans sa conversation avec le Roi d’Arabie Saoudite, il a fait le point sur les efforts des Nations Unies pour mettre fin aux violences en Libye et pour que les responsables de ces violences rendent des comptes. Il a souligné le rôle politique et religieux clé de l’Arabie Saoudite dans la région.
Lors de son entretien avec Silvio Berlusconi, il a discuté des options disponibles pour faire face à la crise et a demandé le soutien renouvelé de l’Italie pour faire en sorte que des mesures rapides soient prises.
De son côté, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) s’est déclaré profondément préoccupé par les informations selon lesquelles des enfants et des adolescents ont été tués et blessés dans l’escalade de violence qui affecte un certain nombre de pays du Moyen Orient et d’Afrique du Nord, dont la Libye.
« Aucun enfant ne devrait être exposé à de quelconques formes de danger, qui pourraient avoir un effet sur le long terme sur leur survie et leur état de santé psychologique », a déclaré le Directeur exécutif de l’UNICEF, Anthony Lake.