Créés en 2006, les PRES, qui regroupent en leur sein plusieurs établissements universitaires, devaient rendre le système d’enseignement supérieur plus « efficace » et plus « attractif ». La Cour des comptes vient de se pencher sur leur activité. Et le bilan est accablant.
Le rapport de la Cour des Comptes abondamment cité par Bertrand Monthubert, secrétaire national à l’enseignement supérieur du PS souligne « Un impact dérisoire en termes d’offre de formation, une politique de valorisation des activités de recherche inexistante, une gouvernance défectueuse, une mutualisation insuffisante des fonctions de soutien, des carences de gestion budgétaire, comptable, financière et humaine : tout cela pour des coûts de structure croissants – alors que les PRES étaient justement censés permettre des économies d’échelle ».
Pour la rue de Solférino, cet échec est « le résultat de la politique du gouvernement depuis quatre ans. Le manque de constance au plus haut niveau de l’Etat, l’absence de visibilité quant au financement de ces organismes ainsi que la multiplication des dispositifs et de manière générale, le faible soutien apporté par le ministère à la structuration et au développement des PRES, amènent même la Cour à douter de la volonté réelle de l’Etat de faire des PRES les véritables vecteurs de la recomposition de la carte universitaire. »
Le parti socialiste propose aujourd’hui une autre politique avec » le rapprochement et la mise en réseau indispensable des différentes filières de l’enseignement supérieur (universités, IUT, écoles, classes préparatoires, BTS) ».
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