Après une semaine de manifestations, une grève générale et un rassemblement mardi de plusieurs centaines de milliers de participants le peuple égyptien poursuit courageusement sa lutte afin d’obtenir le droit à une vie décente, le droit à la dignité, à la liberté et à la justice sociale.
Dans un communiqué la CGT salue « la création le 30 janvier de la fédération égyptienne des syndicats indépendants qui est une réponse au rejet du syndicat officiel et à l’impossibilité depuis de nombreuses années d’avoir une représentation démocratique sur le lieu de travail ».
Toujours selon la centrale syndicale « Cette nouvelle organisation s’est fixée comme revendications, le droit au travail, un salaire minimum, une indemnisation du chômage, des retraites décentes ainsi que des mesures dans les domaines de la santé, du logement et de l’éducation. De plus, elle exige la libération de tous les manifestants emprisonnés et annonce la création dans toutes les entreprises de comités civils chargés de protéger les lieux de travail ».
La CGT a tenu « à rendre hommage et exprimer son soutien et sa solidarité aux travailleurs égyptiens. »