Après les critiques de la gauche toulousaine, l’UMP 31 s’est fendu d’un communiqué pour soutenir le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy « Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, en visite à Toulouse ce 13 janvier a rendu un bel hommage à notre ville. Malgré un contexte économique général difficile, il était d’autant plus important de saluer sur le site d’Airbus ce fleuron de notre industrie et de dire notre fierté collective. Ce discours tranchait avec le concert lancinant des lamentations entonné par les élus socialistes locaux avant la venue du Chef de l’Etat » a déclaré le nouveau staff de l’UMP dans le département.
« Mais ces vœux aux forces économiques de la nation furent surtout l’occasion pour le Président de la République d’exposer sa vision de l’économie. En ce sens, il a eu raison d’insister sur la nécessité de conserver un tissu industriel dans notre pays. Même si nos sociétés tendent aujourd’hui à privilégier les services, encore faut-il être en mesure de les vendre. C’est pourquoi, si légitimes soient les impératifs écologiques ou tout simplement esthétiques, nous devons encourager tout le secteur industriel. Le grand emprunt destiné à financer des dépenses d’avenir et dont 1,5 milliards seront consacrés à la filière aéronautique, à ce titre y contribue » a encore poursuivi l’auteur du communiqué qui n’est pas signé du chef de l’UMP 31 Jean Luc Moudenc.
« Le Président de la République n’a pas hésité enfin à aborder « les sujets qui fâchent ». Les lycéens ont eu beau abondamment manifesté cet automne à l’occasion de la réforme des retraites, il est un fait qu’un sur deux aura la chance de vivre jusqu’à 100 ans. C’était donc une exigence de justice et de vérité que de faire la réforme des retraites. C’est cette même évolution démographique qui doit nous conduire à nous interroger dès maintenant sur la réforme de la dépendance et de son financement » a encore souligné l’UMP.
« Ce 13 janvier 2011 à Toulouse, le chef de l’Etat aura donc rendu compte de son bilan et tracé des perspectives économiques. C’est précisément ce que l’on est en droit d’attendre d’un responsable politique » ont conclu les auteurs.