La pression de la presse a finalement abouti à une demi condamnation du gouvernement tunisien de Ben Ali. Alors que le Quai d’Orsay avait jusqu’à présent refusé de condamner les évènements, le porte parole de la diplomatie française, a aujourd’hui changé son fusil d’épaule lors du traditionnel point de presse du ministère.
In extenso voici la déclaration officielle de la France, patrie des droits de l’homme et membre du conseil de sécurité des Nations Unies à propose de la sanglante répression contre les manifestation des jeunes tunisiens. « Nous déplorons les violences, qui ont fait des victimes, et appelons à l’apaisement. Nous sommes profondément attristés par le bilan humain des affrontements meurtriers du week-enden Tunisie. On compterait au moins 14 morts et de nombreux blessés. »
« Nous n’avons pas d’information précise à ce stade sur les blogueurs tunisiens arrêtés. Nous rappelons notre attachement à la liberté d’expression en Tunisie et partout dans le monde ».
« La Tunisie est confrontée à des problèmes économiques et sociaux. Seul le dialogue permettra aux Tunisiens de les surmonter. La coopération entre la France et la Tunisie, qui est fortement orientée sur l’emploi, le restera. Aujourd’hui, l’urgence en Tunisie est à l’apaisement ».