Depuis deux mois des salariés syndiqués et non syndiqués de l’hôpital psychiatrique Gérard Marchant à Toulouse ont planté la tente devant leur établissement. Ils revendiquent principalement la création de postes et l’assurance d’une prise en charge « décente des patients ».
Ils veulent, affirment ils « pourvoir soigner humainement et non faire de la contention physique ou chimique ». Aujourd’hui ils estiment que pour toute réponse « ils n’ont que le silence du directeur de l’établissement et du directeur de l’ARS (Agence Régionale de Santé), véritable préfet de sanitaire et médicosocial qui a le pouvoir de négocier et de débloquer ce dossier ».
Pour tenter d’étendre et faire converger leurs luttes ces personnels grévistes ont demandé à plusieurs politiques de les accompagner pour un meeting programmé le jeudi 16 décembre à 20heures salle Castelbou.
Lors de cette manifestation publique sera présentée la luttte de ceux que le nomme désormais « les Marchant » .
M Jean Scheffer président du comité de l’hôpital d’Albi présentera quant à lui les projets des restructurations programmées en Midi Pyrénées. Jean Marie Sala secrétaire général fédération Sud Santé Sociaux présentera le schéma des politiques à l’oeuvre.
Un représentant de la FSU pour l’éducation nationale et Annick Coupé porte parole de l’union syndicale Solidaires, vparleront à leur tour des politiques de mise à mort des services publics.
Enfin les partis politiques prendront aussi la parole représentés par François Simon d’Europe écologie- les verts, Jean Christophe Sellin pour le
parti de gauche, et Myriam Martin pour le NPA.
Photo CC/Olybrius/Toulouse7.com : l’entrée de l’hôpital Marchant à Toulouse.