C’est l’hébdomadaire catholique la Voix du Midi qui a révélé l’affaire jeudi. Selon ce journal, le procureur de la République de Toulouse a ouvert une enquête préliminaire visant des faits de surfacturations sur des marchés publics. C’est une plainte d’un ancien agent de l’institution qui a entraîné la mise en marche de la procédure. Selon le Procureur de la République, cité par les agences de presse, « Le Conseil régional apparaît en toile de fond mais aucun élu n’est en cause ». Le représentant du ministère de la justice aurait également précisé que » ce n’est pas l’affaire du siècle ».
L’enquête a été confiée au SRPJ de Toulouse. Selon les éléments de la plainte initiale, un service du Conseil régional se serait prêté à des surfacturations sur des marchés publics en échange de chantiers gratuits à leur domicile. Le service visé serait le service logistique.
Pour l’heure, Martin malvy, le président du Conseil régional et ancien ministre de François Mitterrand n’a pas officiellement réagi.