« La participation des Roms et Sinti aux affaires publiques reste très limitée à tous les niveaux. On signale toujours des cas de discrimination de Roms et Sinti dans le système éducatif, de déni d’accès à des lieux publics ainsi que des allégations persistantes de profilage ethnique par les forces de police. Le Comité souligne la nécessité d’adopter des mesures permettant une meilleure participation des Roms et Sinti à la vie sociale et politique et de promouvoir l’égalité des chances pour les élèves roms et sinti dans le système éducatif » indique le Conseil de l’Europe qui vient de rendre son rapport sur l’Allemagne.
La situation des Roms avait provoqué une vive polémique cet été lorsque le président Sarkozy, au lendemain d’un fait divers, avec mis à l’index les gens du voyage. Un conflit s’était alors noué entre le gouvernement de la France, la commission européenne, la Roumanie et de nombreuses instances internationales qui avaient dénoncé la politique de la France.