Ce vendredi 3 décembre, la Fédération Nationale de la Coiffure représentée par son Vice-président en charge des relations professionnelles, Bernard Stalter, également Président de la Chambre des Métiers d’Alsace et Président de l’Union Régionale de la coiffure d’Alsace, appelait officiellement les quelques 60 000 salons de coiffure de France à mettre en marche le mouvement «Les coiffeurs coupent le son» et à couper la musique dans leur établissement à partir de mardi prochain, 7 décembre.
Comme bien d’autres professionnels, les coiffeurs sont des diffuseurs et des utilisateurs de musique, qu’il s’agisse de la radio, de CD, de lecteurs MP3… Ils participent à la rémunération des artistes interprètes, producteurs de musique. Jusqu’alors les choses se passaient « plutôt bien » précise la fédération nationale des coiffeurs et c’était le sens des contributions SA CEM1 et SPRE2 versées chaque année par tous les salons.
Désormais et toujours selon la fédération nationale de la coiffure « sans aucun débat, sans aucune concertation avec les professionnels utilisateurs de musique, la contribution SPRE vient de doubler ». L’année prochaine elle devrait à nouveau connaître une augmentation conséquente en fonction du nombre de salariés du salon.
Par exemple et toujours selon la même source, la redevance SPRE pour un salon employant 5 salariés s’élevait à 24,01 € HT jusqu’en 2009. Elle est en 2010 de 60 € HT. En 2011, elle atteindra 164,50 € HT. Une situation intolérable que les coiffeurs dénoncent désormais.