La Commission européenne vient de procéder à une nouvelle série de perquisitions dans le secteur pharmaceutique. Elle entend trouver des preuves d’entente illégale entre différents laboratoires afin de, notamment, précise la député socialiste de Toulouse Catherine Lemorton, « retarder l’entrée sur le marché de versions génériques d’un médicament particulier ».
« En même temps que l’affaire du Médiator, cette suspicion ne fait que remettre sur le devant de la scène des méthodes et, à travers elles, un système dénoncés depuis des années par des acteurs de tous horizons soucieux de santé publique » souligne encore la parlementaire.
Catherine Lemorton, dans un communiqué « s’indigne que les pouvoirs publics ne soient pas plus volontaires pour mettre un terme à un mode de fonctionnement qui profite plus aux actionnaires du CAC 40 qu’à la mise sur le marché de médicaments de qualité à moindre coût ».
Elle appelle le Gouvernement Français à utiliser cette actualité pour s’emparer clairement du sujet et pour revoir complètement la politique du médicament dans notre pays, comme elle le préconisait déjà en 2008 dans son rapport parlementaire consacré à ce sujet.
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