Candidat à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy avait promis qu’il ne transigerait pas avec les droits de l’homme. Le candidat de l’UMP souhaitait même en faire le pilier de sa politique étrangère. 3 ans et demi plus tard, force est de constater qu’ une fois élu, Nicolas Sarkozy n’a pas tenu sa promesse. Contrats commerciaux oblige, Sarkozy ne devrait pas évoquer les droits de l’homme avec son homologue chinois Hu Jintao. C’est regrettable.
Face à la puissance économique chinoise, le chef de l’Etat français, ne devrait pas demander la libération des prisonniers politiques et de leur icône et désormais Prix Nobel de la Paix Liu Xiaobo. Nicolas Sarkozy n’avait pas pris la peine de saluer le comité Nobel pour avoir distingué un opposant politique et militant des droits de l’homme chinois. Par ailleurs, nulle conférence de presse n’est prévue. Conséquence : nul journaliste ne pourra interroger les deux chefs d’Etat sur la situation des droits de l’homme, sur le Tibet, sur le Dalaï Lama ou Liu Xiaobo, sur les tensions persistantes entre la Chine et le Japon, etc, etc.
Il est à noter que le secrétaire général des Nations Unies en déplacement en Chine en début de semaine, n’avait pas, lui non plus, jugé utile d’évoquer la question lors de sa rencontre avec Hu Jintao.
Redescendez sur terre et revenez à la real politique.
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