La vidéo avait fait le buzz ! L’ancienne garde des sceaux Rachida Dati avait commis un lapsus -peut-être-destiné-à-lui-assurer-une-existence-médiatique employant le terme de « fellation » à la place « d’inflation ». Un homme avait alors adressé par mail une demande de « fellation » à la désormais députée européenne UMP. Bien mal lui en pris. Plainte déposée, la police a alors interpellé le jeune homme, perquisitionné son domicile et saisi son ordinateur. Placé 48 heures en garde à vue, l’internaute farceur devrait comparaître devant le tribunal correctionnel.
Une décision judiciaire qui a soulevé un tollé sur le web, facebook ou Twitter ou de nombreux témoignages ont évoqué une justice à deux vitesse.
Pour sa part, le procureur de la République en charge du dossier a déclaré à la presse que « L’outrage est caractérisé dès lors qu’une expression est de nature à rabaisser la considération réservée à une personne publique ».
A notre connaissance, le « Casse toi pov’ con » présidentiel et « descend le dire si t’es un homme » manifestement diffamatoire du locataire de l’Elysée n’ont toujours pas donné lieu à procédure.
Vidéo : Youtube/Toulouse7.com : Dimanche 26 septembre 2010.
La députée européenne et maire du 7e arrondissement de Paris Rachida Dati était l’invitée du jour de l’émission politique Dimanche + sur Canal+.
Face aux questions de Anne-Sophie Lapix, l’ex-ministre de la Justice au sein des gouvernements François Fillon I et Fillon II, sous la Présidence de Nicolas Sarkozy, s’attaque aux fonds d’investissement étrangers.
Voilà ce que l’on entend précisément :
« …moi quand je vois certains qui demandent des rentabilités à 20, 25%, avec une fellation quasi-nulle et en particulier en période de crise… »
Il fallait bien évidemment comprendre le mot « inflation » à la place de celui de « fellation ».
Interrogée à ce sujet sur ce « lapsus linguae », Rachida Dati précise qu’elle avait « juste parlé un peu trop vite ».
Elle ferait mieux de s’occuper ************* au lieu de poursuivre de pauvres gens pour des motifs ridicules en profitant de sa situation. Lamentable.
Puissant ou misérable. Un exemple de plus d’une justice à deux vitesses.