Molex vient d’arrêter le financement du plan social lié à la fermeture de son usine de Villemur, c’est-à-dire de refuser le paiement des sommes dues aux 283 salariés licenciés, alors même qu’il annonce un bénéfice record de 75,1 millions de dollars. Pour le parti Occitan « Depuis 2008, Molex enfreint les lois et les décisions de justice : délit d’entrave par non transmission d’information sur le plan social et les délocalisations mais aussi un lock-out (grève patronale) avec blocage de l’usine et l’interdiction aux salariés de pénétrer sur le site ».
« Malgré ce contexte, Estrosi avait contraint les salariés à voter leur propre licenciement le 15 septembre 2009 en leur promettant un plan de sauvegarde positif. Comment peut-il fustiger aujourd’hui un « patron voyou » et demander à Peugeot et Renault de cesser les commandes ? C’est lui qui a permis à Molex de démanteler le site concurrent de Villemur avec l’accord de Peugeot. Ne serait-il pas plus utile de se battre pour taxer socialement les importations en provenance de Molex ? » déclare encore le parti régionaliste.
« Le Partit Occitan País Tolosan réaffirme son soutien aux salariés bafoués et condamne une nouvelle fois l’attitude des dirigeants de la société états-unienne. Dans cette histoire, ce sont les salariés qui ont la double peine : par leurs impôts qui viennent alimenter des plans de soutien à l’industrie automobiles et par ricochet leur ancien employeur, mais aussi par l’obligation de se déplacer vers la métropole régionale pour remplacer leur emploi local. Quand repenserons-nous à territorialiser notre économie et nos emplois dans nos régions occitanes ? «