26 ans après, l’affaire Grégory Villemin continue à hanter les palais de justice.
Le petit garçon avait été retrouvé noyé dans la Vologne(Vosges) en octobre 1984. Son corps avait été retrouvé pieds et poings liés
un assassinat sans l’ombre d’un doute. 26 ans plus tard, la justice n’a pas encore fait la lumière sur cette affaire.
La justice a ordonné mercredi six nouvelles analyses à la demande des parents de Grégory. Le procureur général a annoncé que « La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon ordonne l’analyse du cheveu retrouvé sur le pantalon ».
Il s’agit aussi de l’analyse du cœur des cordelettes qui ont servi à entraver l’enfant, de la recherche de traces de foulage sur la lettre de revendication du meurtre de Grégory de la comparaison des voix du corbeau avec celles des différents protagonistes de l’affaire mais aussi la recherche d’ADN sur quatre personnes complémentaires, deux couples voisins des Villemin », qui n’avaient pas été inquiétés jusqu’à présent. Et pour conclure une recherche d’ADN sur une lettre anonyme signée Corinne, versée au dossier a confié le procureur Jean-Marie Beney.
Il s’agit de la procédure de la « dernière chance » pour les parents du petit garçon Jean-Marie et Christine Villemin selon leur avocat Me Thierry Moser. Une procédure qui si elle s’avère payante permettra enfin à une famille de faire un deuil qu’elle attend depuis trop longtemps.