Le mouvement contre les retraites fait tâche d’huile dans les lycées toulousains. Dans toute la France 900 lycées étaient « mobilisés » et « près de 550 bloqués », selon l’Union nationale lycéenne (UNL). Dans l’académie, les lycées Raymond-Naves, Toulouse-Lautrec, Déodat-de-Séverac, Saint-Exupéry, à Blagnac, Fonsorbes, le lycée professionnel Paul-Mathou de Gourdan-Polignan étaient bloqués ce jour.
Dans d’autres lycées de l’agglomération, des débats et assemblées générales ont été tenues. Les lycéens ont ensuite rejoint le cortège de la manifestation toulousaine.
Pour l’heure nul affrontement avec les forces de l’ordre n’est à signaler mais à Gourdan Polignan, selon la presse, le proviseur aurait été « frappé par l’un des professeurs en tentant de lever le blocage ».
Du côté des étudiants, la pression monte également d’un cran. L’UNEF appelle désormais les étudiants « à poursuivre et amplifier leur mobilisation en se réunissant en assemblées générales, et en multipliant les initiatives de mobilisation ». L’UNEF appelle les étudiants et les jeunes à manifester massivement samedi 16 octobre et à inscrire leur mobilisation dans la durée aux côtés des salariés.
Toujours selon le syndicat, une assemblée générale a réuni plus 2600 étudiants à l’Université de Toulouse 2 le Mirail.
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Pour le conseiller régional UMP Rivière : La violence n’a jamais rien réglé
« La violence qu’elle soit dans les propos ou dans les actes n’a jamais rien résolu et ne fait pas progresser le débat d’idées, ni la démocratie. Ce matin (jeudi 14 octobre) au lycée de Gourdan-Polignan l’agression dont a été victime le proviseur est insupportable et inacceptable. L’attitude de certains enseignants poussant les élèves a manifester est simplement intolérable dans une école de la République. En tant que républicain et radical attaché à la laïcité et à notre système d’éducation, je ne peux que témoigner mon soutien au proviseur de Gourdan-Polignan. »