Le comité de bassin Adour Garonne se dote d’un conseil scientifique. La première séance de ce conseil prospectif se tiendra mercredi. Le but ? Dans un contexte de changement climatique : éclairer les décisions du comité du bassin Adour Garonne.
Chargé d’une fonction de veille sur l’état des connaissances scientifiques et techniques concernant l’eau, le conseil a notamment pour objectif d’orienter les projets de recherche, les expertises collectives et la recherche-développement menés par l’agence de l’eau.
Le conseil scientifique du bassin Adour-Garonne, est composé de 30 experts scientifiques et techniques de toutes disciplines, y compris celles relevant du domaine des sciences humaines et sociales.
Pour favoriser les liens entre la communauté scientifique et les gestionnaires de l’eau, quelques membres sont choisis parmi les partenaires de l’Agence. Réunissant des scientifiques issus d’organismes locaux, principalement de Bordeaux et de Toulouse, il s’est ouvert aussi à d’autres, oeuvrant à Clermont-Ferrand, Poitiers, La Tremblade ou encore Pau. Par ailleurs, la présence de Montpelliérains facilitera la coordination de projets émanant du récent pôle de compétitivité récent mondial « Eau ». Il prend même une dimension internationale puisque des scientifiques d’Espagne et des Pays-Bas l’ont rejoint.
Des liens sont par ailleurs noués avec le Conseil scientifique de l’observatoire du changement climatique des Pyrénées (CTP), ainsi qu’avec le Conseil Scientifique de l’Office National de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA).
Anny Cazenave, responsable de l’axe « Géophysique, Océanographie et Hydrologie Spatiale » au Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiale (LEGOS) du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) à Toulouse, présidera aux destinées de ce conseil scientifique. Elle a été nommée par Martin Malvy, président du comité de bassin.
Photo © Oleg Leshchev – Fotolia.com – Toulouse7.com