Les élections générales qui ont eu lieu hier en BosnieHerzégovine ont représenté un nouveau pas en avant et, hormis les restrictions légales concernant le droit de vote, elles se sont déroulées dans l’ensemble conformément aux engagements de l’OSCE et du Conseil de l’Europe, telle a été la conclusion des observateurs internationaux dans une déclaration préliminaire publiée aujourd’hui. Ils ont néanmoins souligné qu’il fallait prendre des mesures dans certains domaines fondamentaux.
« Nous avons vu encore une fois une illustration de la stabilisation du processus électoral en BosnieHerzégovine, ce qui est un nouveau pas en avant prometteur vers une intégration à part entière dans les structures européennes. Je félicite la population du pays ainsi que l’administration des élections pour la manière dont cellesci se sont déroulées. J’espère que nous verrons prochainement le nouveau parlement s’atteler à résoudre les questions qui subsistent », a déclaré le coordinateur spécial, Roberto Battelli, qui conduit la mission d’observateurs à court terme de l’OSCE et dirige la délégation de l’AP de l’OSCE.
« Notre délégation est impressionnée par l’atmosphère pacifique et détendue dans laquelle se sont déroulées ces élections, et elle rend hommage aux milliers d’administrateurs électoraux dont le professionnalisme et le dévouement ont fait du scrutin un succès. Cependant, les élections se sont déroulées une fois encore avec des restrictions des droits de suffrage actif et passif, fondées sur l’origine ethnique et le lieu de résidence et imposées par les Accords de Dayton. En tant que tel, le cadre juridique actuel continue de constituer une violation du Protocole n° 12 à la Convention européenne des droits de l’homme », a déclaré Tiny Kox (PaysBas, GUE), chef de la délégation de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).