Les mutins semblent avoir agi rapidement. En vain l’ordre constitutionnel serait pour l’heure respecté. Selon la presse : des secteurs de la police nationale et des forces aériennes auraient tenté de renverser le gouvernement présidé par Rafael Correa. Ce dernier aurait été agressé par des gaz lacrymogènes alors qu’il tentait de dialoguer avec des policiers. Retenu plusieurs heures, le président Correa aurait été libéré par l’armée. La Croix rouge ferait état de plusieurs morts et de blessés.
Selon le site internet du Figaro : Des dizaines de membres rebelles des forces de l’ordre avaient pris d’assaut jeudi matin la principale caserne de la capitale équatorienne, ainsi que le Congrès et plusieurs commissariats. Parallèlement, près de 150 militaires avaient bloqué l’aéroport international de Quito pour protester contre une loi réduisant certaines primes à l’ancienneté pour les forces de l’ordre. Rafael Correa, venu s’adresser aux policiers occupant la caserne, avait dû se réfugier dans un hôpital après avoir essuyé des gaz lacrymogènes. Il avait ensuite été empêché de quitter les lieux par les policiers mutinés.
Socialiste a été élu une opremière fois président de l’Equateur le 26 novembre 2006 puis réélu dès le premier tour l’élection présidentielle anticipée de 2009 avec 54,92 % des voix.
Photo Correa lors de son discours d’investiture CC Wilson Dias/ABr Toulouse7.com