D’un côté la députée européenne, et actuelle présidente de l’UMP 31, Christine de Veyrac, de l’autre Jean Luc Moudenc, Dominique Baudis et Brigittes Barèges. A la veille des élections internes à l’UMP programmées le 2″ octobres, les caciques règlent leur compte avec un objectif : prendre l’appareil départemental du parti de Nicolas Sarkozy. Et un risque : enclencher la machine à perdre à quelques mois d’élections cantonales partielles.
Christine De Veyrac, largement élue lors du précédent scrutin interne avait tiré la première lors des élections régionales en ne soutenant la candidate tête de liste UMP Brigitte Barèges qu’à demi mot.
Cette dernière désormais associée à Moudenc et Baudis et pourtant sèchement battue par Martin Malvy, lui renvoie désormais l’ascenseur avec une accusation grave visant toute la direction de l’appareil UMP local : avoir « désorienté » et « démotivé » de nombreux militants ! Une déclaration tonitruante émise non en privé mais par voie de communiqué de presse. Ambiance !
Pour tenter de prendre l’appareil, le duo Moudenc-Baudis et la montalbanaise Barèges ont même lancé un site internet www.unite-ump31.fr sur lequel chacun peut lire une phrase boulet de canon « La Présidence actuelle de l’UMP31 a déçu, voire découragé, et n’a pas été à la hauteur des exigences de l’Unité et du Rassemblement. La Fédération a connu trop de dysfonctionnements qui se sont manifestés tout particulièrement au cours des dernières élections européennes et régionales. «
simplement, http://www.sandrineaudouze.unblog.fr. A méditer …
http://www.toulousoscopie.fr/article-rien-ne-va-plus-a-l-ump31-christine-de-veyrac-sur-un-siege-ejectable-57843083.html
Merci à la rédaction de Toulouse 7 d’évoquer ce sujet. L’UMp risque d’en patir, il est vrai, si une solution à ce problème venimeux doit être trouvée rapidement. Espérons que les élections internes l’empêcheront de chavirer, même après la bataille.
La gauche toulousaine, elle aussi empêtrée dans des conflits de personnes (le trio Malvy-izard-Cohen est de la poudre aux yeux), se délecte des coups bas au sein de l’UMP 31.
Mais à quoi cette situation est-elle dûe? Mme de Veyrac a pris le pouvoir à l’UMP il y a maintenant deux ans. Elle a, selon toute vraissemblance, voulu centraliser la direction de la fédération entre les mains de ses plus proches collaborateurs. C’était quitte ou double. La fédération aurait pu en sortir plus renforcée. C’est tout le contraire qui semble s’e^tre produit. Certains se sont sentis exclus, voire dépossédés. En témoignent le nombre croissant d’absence dans les rendez-vous de la fédération.
Il faut assurer un semblant d’unité envers l’extérieur, pour ne pas paraître divisé, cela va de soi. Mais pas à l’UMP 31. Les élections régionales ont été le théâtre d’incroyables rebondissements. Brigitte Barèges, sans en faire publicité, avait pris la décision de ne pas présenter une liste préparée par Paris, mais bien SA propre liste. Bien que ces deux-ci se reseemblaient,la tête de liste s’est attirée le courou de la direction départementale, jugeant cet acte contraire aux valeurs de l’UMP. Mmes de Veyrac et Dounot sont allées crier sur tous les toits…Quoi de mieux que de tirer sur sa propre ferme pour s’entrainer?
Quelles conséquences pour l’avenir? La division ne servira pas les intérêts de la droite toulousaine. Espérons que ceux qui plaident pour le renouveau trouveront suffisament de force pour s’unir après la bataille. Il serait dommageable pour notre démocratie locale, déjà bien amochée, de voir des frères se trucider.
La question n’est pas de savoir qui a raison, qui est fidèle. ll faut se sortir de ce bourbier. Pour ça, seule l’unité et des propositions seront panser les plaies de l’UMP 31.
Un noon-militant.