A l’occasion de sa 34ème réunion annuelle qui se tiendra à Brasilia (Brésil) du 25 juillet au 3 août, le Comité du patrimoine mondial étudiera des propositions dinscription de nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Au cours de cette réunion, présidée par le ministre brésilien de la culture et Président du Comité du patrimoine mondial, João Luiz Silva Ferreira, 35 Etats parties à la Convention du patrimoine mondial présenteront des sites qu’ils souhaitent voir inscrits sur la Liste.
Au total, trente-deux nouveaux sites ont été présentés cette année : 6 sites naturels, 24 biens culturels et 2 biens mixtes. Le Comité examinera également l’état de conservation des 31 sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril et pourrait décider d’ajouter à cette liste de nouveaux biens dont la conservation doit faire l’objet d’une attention particulière. La Liste du patrimoine mondial en péril contient des sites menacés par la pollution, le développement urbain, le tourisme de masse mal géré, les guerres ou encore les catastrophes naturelles.
A ce jour, la Liste du patrimoine mondial reconnaît 890 biens « d’une valeur universelle exceptionnelle », dont 689 culturels, 176 naturels et 25 mixtes, dans 148 Etats de la planète.
La Convention de l’UNESCO encourage la coopération internationale afin de sauvegarder le patrimoine commun de l’humanité. Avec 187 Etats parties, c’est l’un des instruments juridiques internationaux ratifiés par le plus grand nombre de pays.
En signant cette Convention, les Etats parties s’engagent à identifier des sites en vue de leur éventuelle inscription et à préserver ceux figurant sur la Liste du patrimoine mondial, ainsi que les sites d’importance nationale et régionale, notamment en fournissant un cadre juridique et réglementaire approprié.
Le Comité du patrimoine mondial, chargé de la mise en oeuvre de la Convention de 1972, est constitué de représentants de 21 pays, élus par les Etats parties pour une période de six ans. Chaque année, le Comité ajoute de nouveaux sites à la Liste.
Il examine également des rapports relatifs à l’état de conservation des sites inscrits et demande aux Etats parties de prendre, le cas échéant, les mesures de conservation et de préservation nécessaires. Le Comité supervise l’attribution de plus de 4 millions de dollars chaque année, provenant du Fonds du patrimoine mondial et destinés, entre autres, aux mesures d’urgence, à la formation d’experts et à la promotion de la coopération technique.