Axelle Davezac, Directrice générale de l’Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC), a remis officiellement, le 29 juin dans les locaux de l’Institut de Médecine Moléculaire de Rangueil (I2MR) à Toulouse, une subvention d’un montant de 50 000 euros, au Docteur Corinne Bousquet. Cette aide devrait permettre au chercheur et à son équipe d’améliorer le dépistage précoce et le traitement des cancers du pancréas.
l’implication d’un récepteur hormonal
Ce cancer représente la 5ème cause de décès par cancer en France et son incidence est en constante augmentation. Une des particularités de ces cancers demeure l’absence de symptômes spécifiques en début de maladie, contrairement à un cancer du sein ou du poumon. Le diagnostic de ce type de tumeur reste donc très tardif, à un stade où toute perspective thérapeutique reste inefficace.
Evoluant de surcroît rapidement, son pronostic est considéré comme sombre. Dans le cadre du projet soutenu par l’ARC, les chercheurs étudient l’implication d’un récepteur hormonal : le récepteur de somatostatine sst2 dans les cancers du pancréas.
Alors que sst2 est présent dans un pancréas sain, il est absent dans les cancers du pancréas. L’équipe de Corinne Bousquet cherche à démontrer que l’absence de ce récepteur favorise le développement de ces cancers. Elle vise à identifier les mécanismes de développement de la tumeur afin de la détecter plus tôt. D’autre part, cette équipe a pour objectif de
rechercher si la réincorporation de sst2 dans les cancers du pancréas peut améliorer leur traitement.
La remise de subvention a eu lieu en présence d’Angelo Parini, Directeur de l’Institut de Médecine Moléculaire de Rangueil, de Jean-Jacques Fournié, Directeur du Centre de Recherche en Cancérologie de Toulouse, d’Elisabeth
Belaubre, Adjointe au Maire de Toulouse et de Mireille Blanc, déléguée régionale INSERM.
L’équipe de chercheurs aura bénéficié depuis le début de ces travaux d’un montant total de 140 000 euros.