La crise économique et les déboires de l’Euro inspirent les souverainistes toulousains. Debout La République 31 de Nicolas Dupont-Aignan, et son représentant toulousain, Olivier Arsac ont décidé de faire de la crise un moyen politique pour recruter de nouveaux membres.
Avec un discours quelque peu catastrophiste « Il est à craindre que les malades, l’économie française et d’autres pays d’Europe, ne soient un peu plus saignés par les hausses d’impôt et les baisses de pouvoir d’achat. Nos économies vont s’enfoncer dans le cercle vicieux de la crise » Debout la République veut aussi lutter contre toute idée de solidarité dans la Zone euro.
Évoquant « l’indécence de ces milliards d’euros déversés » sur la Grèce, demain sur l’Espagne« , Debout la république estime que « le contribuable français n’en reverra pas la couleur« .
Les partisans de Debout la République veulent désormais proposer une « politique radicalement différente : le retour au monnaie nationale pour pouvoir dévaluer de 50% là où c’est nécessaire« . Avec un argument économique choc : « L’économie française s’en trouverait grandement redynamisée et les déficits se combleraient par une hausse mécanique de recettes fiscales« .
Politiquement, les souverainistes de DLR peinent à décoller dans les élections et veulent donc faire de cette crise, un cheval de bataille et un argument de recrutement via une campagne d’affichage sur le format paquet de cigarettes « l’euro tue » et une pétition en ligne pour la sortie de l’euro est lancée sur www.debout-la-republique.fr