Nouveau dérapage du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi. Alors que ce dernier participait jeudi à Paris à une réunion de l’OCDE, il a profité d’une rencontre avec la presse pour citer Mussolini qualifié de « grand dictateur ».
Voilà la déclaration intégrale traduite : « Dans son journal, j’ai lu récemment cette phrase : ‘Ils disent que j’ai le pouvoir. Ce n’est pas vrai. Peut-être est-ce le cas des responsables de mon parti. Mais ce n’est pas vrai pour moi. Tout ce que je peux faire, c’est dire à mon cheval d’avancer vers la droite ou vers la gauche. Et de cela, je dois me contenter.' »
« En qualité de président du Conseil, je n’ai jamais eu l’impression d’être au pouvoir », a poursuivi Berlusconi, « comme homme d’affaires, avec 56.000 employés, j’ai parfois eu l’impression d’être en mesure de décider et de contrôler les choses. Mais aujourd’hui, dans une démocratie, je suis au service de tout le monde et tout un chacun peut me critiquer, voire m’insulter. »
Une prise de position inspirée sans nul doute du leader fasciste Mussolini.