La gauche a mis les barbelés sur la retraite à 60 ans. Et la journée de mobilisation intersyndicale programmée jeudi servira de test hautement observé à Bercy, à Matignon et bien sûr à l’Elysée. Dans un contexte de crise financière en Europe, la réforme des retraites reste présentée comme l’une des principale réforme du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Entamée au printemps par une série de rencontres entre le ministre du travail Eric Woerth et les syndicats, puis entre le ministre et les partis politiques. Face au vieillissement de la population, un chômage de masse la question du financement de la branche retraites de la sécurité sociale fait l’objet de nombreuses propositions et suggestions. Une première mouture législative devrait être présentée mi juin pour être discutée par le Parlement à la rentrée.
Après un texte d’orientation du ministre jugé « régressif » par des syndicats unanimes le parti socialiste a lui envisagé la résolution du problème de ce déficit à la fois par des ressources nouvelles -notamment une taxe nouvelle sur les banques- et une gestion économique -réduire le chômage des séniors-, c’est au tour de l’UMP, parti du président et parti majoritaire à l’Assemblée nationale de présenter sa position. Autrement dit, le texte de l’UMP pourrait bien servir de pré projet de loi.
Invité de Jean Michel Apathie mardi matin sur RTl, le patron de l »UMP Xavier Bertrand a été clair sur un point : l’âge de départ à la retraite et donc la durée des cotisations. « Dans les années à venir, relever l’âge légal est inévitable, mais il faudra respecter plusieurs conditions » a ainsi déclaré le lieutenant de Nicolas Sarkozy. S’agissant d’une contribution sur les hauts revenus, et légère atteinte au bouclier fiscal, Xavier Bertrand s’y est dit favorable.