Une nouvelle fois l’Union européenne avance en réaction à une nouvelle crise. Pour la première fois de son histoire, l’Union européenne, personne de droit international vient officiellement de se doter d’un fonds de soutien
Ce plan sera doté d’un montant initial de 500 milliards d’euros. Fonds monétaire international mettra au pot commun quelques 250 milliards d’euros.
Conçu à la hâte, sans ratification du Parlement européen et des Parlements nationaux, ce plan vise, selon le communiqué officiel du Conseil européen, à « préserver la stabilité financière en Europe« . Il intervient, en réaction à la crise grecque et aux séries de vagues spéculatives à la baisse sur les marchés européens. Ce fond est indépendant des 110 milliards de prêts accordés à la Grece et vise, aussi, a faire taire les rumeurs de contagions de la déroute financière grecque à l’Espagne, l’Irlande, au Portugal ou à l’Italie. Une mesure préventive et à forte symbolique en somme.
En contrepartie les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne s’engagent « à assurer la viabilité budgétaire, la croissance dans tous les États membres en acceptant des plans d’assainissement budgétaire et structurelle« .
Et dans un rapport de force qualifié de « guerre » entre Etats et Fonds spéculatifs par le commissaire européen Michel Barnier dimanche, le Conseil européen « souligne la nécessité de faire des progrès rapides en matière de réglementation du marché financier et de supervision, notamment en ce qui concerne les marchés dérivés et le rôle des agences de notation. »