Pour la première fois de la saison, Marseille s’installe sur le fauteuil de leader du championnat grâce à sa victoire aisée devant Sochaux (3-0) sur la pelouse du stade Vélodrome. Ce match en retard de la 14e journée confirme les ambitions de titre des olympiens.
Ce nouveau statut de leader ponctue une deuxième partie de saison en trombe: au 31 janvier, l’OM comptait encore 12 points de retard sur Bordeaux après sa défaite à Montpellier (2-0)…
Avec un autre match en retard, à jouer à Sochaux cette fois mercredi prochain, la formation de Didier Deschamps a même l’occasion d’accentuer son avance en tête, même si les Girondins ont également deux matches à rattraper.
Une sérieuse option sur la qualification en Ligue des champions serait à tout le moins posée, ce qui constitue l’objectif minimum du club déjà vainqueur de la coupe de la ligue.
L’OM a nettement moins peiné ce soir que dimanche devant Lens (1-0), une autre équipe n’ayant plus grand chose à perdre dans ce championnat.
La faiblesse sochalienne explique pour partie cette aisance accrue. Privée de nombreux titulaires, démuni en attaque où le jeune Butin n’a quasiment pas touché le ballon durant 45 minutes, l’équipe en déplacement a attendu la 2e période pour se montrer vraiment menaçants.
Lucho, Ben Arfa et Kaboré en forme
A la différence de dimanche, l’OM était nettement plus en jambes, comme si la drôle de semaine ayant suivi la victoire en Coupe de la Ligue était digérée.
Totalement maître de la circulation du ballon, malgré la pluie battante, grâce à la patte de Lucho, le mouvement de Valbuena et les percées de Kaboré et Ben Arfa, l’équipe de Didier Deschamps a rapidement mis la main sur le match.
C’est une nouvelle fois sur coup de pied arrêté, un corner de Lucho pour la tête victorieuse d’Heinze (la 3e de la saison) que Marseille a assuré son affaire (1-0, 9‘). Neuf minutes plus tard, Ben Arfa transformait un penalty consécutif à une faute de Mikari sur Bonnart (2-0, 27‘).
La seconde période marseillaise fut bien plus laborieuse. En effet, Sochaux moins contesté au milieu de terrain après la sortie de Cissé et le recul de Kaboré au profit de Cheyrou, y offrit un jeu beaucoup plus agressif.
Une frappe lointaine de Dramé obligeait ainsi Mandanda à mettre les gants (51‘). C’est la barre qui sauva celui-ci sur une frappe en pivot détournée de Butin (68‘).
L’OM, où Taiwo a manqué une occasion en or dans la surface (77), a fourni les efforts nécessaires. Koné les a concrétisé d’un lob subtil dans le temps additionnel (3-0, 90+2).
Juliane Damon