Pour la justice le professeur de droit toulousain Jacques Viguier n’a pas tué son épouse Suzanne Viguier. La première décision de la cour d’assises de Toulouse vient d’être confirmée en appel par la cour d’assises du département du Tarn.
Dans un dossier sans cadavre, et sans preuve accablante, l’accusation n’a pas réussi, par deux fois, a faire la preuve de la culpabilité de l’accusé. Le procureur demandait pourtant au jury de prononcer la culpabilité assortie d’une peine de 15 à 20 ans de prison. Après plusieurs semaines de procès Jacques Viguier ressort blanchi et libre de cette seconde semaine de procès. Deux procédures qui n’ont pourtant pas permis de lever le voile sur le mystère central de cette affaire : l’absence de Suzanne Viguier.
Défendu par Maitres Lévy et Dupond Moretti le professeur de droit toulousain va pouvoir reprendre une vie normale. Pour autant que cela soit possible, la mère de ses enfants n’ayant pas donné signe de vie depuis bientôt 10 ans.
Avant que le jury ne se retire pour délibérer sous la présidence de Jacques Richiardi, Jacques Viguier avait supplié le jury de lui « rendre ma dignité d’homme, pour moi, pour mes enfants, pour Suzy ».
« J’espère que ces trois semaines d’audience, si douloureuses pour moi, vous auront apporté la preuve de mon innocence. Je viens de vivre dix ans d’horreur, de calvaire. Ne faites pas durer encore ce calvaire », avait conclu Jacques Viguier.