Et à la mi journée, le mouvement dans les collèges et les lycées serait particulièrement suivi. Un syndicat annonçait plus de 45% de grévistes pour toute la France -contre seulement 15% pour le ministère-.
Quoiqu’il en soit et en 3 jours d’une échéance électorale, huit syndicats d’enseignants – Snes-FSU, Snalc-CSEN, Snep-FSU, Snetap-FSU, SNFOLC, CGT Éducaction, Sud Éducation et SNCL-FAEN – appellaient à la grève. Les revendications : les suppressions massives de postes, la casse du service public de l’éducation et les conditions de travail.
A Toulouse où le ministre de l’éducation tenait meeting jeudi soir avec la candidate UMP aux élections régionales, le mouvement a obtenu le soutien de la député socialiste Martine Martinel. Cette dernière “a vivement dénoncé les mesures préconisées par le ministre de l’éducation nationale pour pallier le problème du remplacement des professeurs“.
“Les solutions envisagées par Luc Chatel” a encore souligné la député de Toulouse “ne sont ni réalistes, ni sérieuses, ni souhaitables et constituent une véritable provocation à l’égard des enseignants, des parents et des élèves.”
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