La député européenne et présidente de l’UMP Haute Garonne a tenu a réagir à la décision de la Commission Barroso d’autoriser une forme de pomme de terre OGM.
Une première en Europe et une décision critiquée mais non obligatoire pour les états membres.
« Je suis extrêmement circonspecte sur la décision de la Commission européenne d’autoriser la culture de pommes de terre OGM » a déclaré celle qui fut un temps pressentie pour rentrer au gouvernement.
« La pomme de terre BASF semble en effet porteuse d’un gène qui la rend résistante à un antibiotique utilisé en médecine humaine : dans ce cas, et en raison d’un doute sérieux, la plus extrême précaution doit prévaloir » a ainsi précisé lé députée européenne qui estime par ailleurs « qu’ il n’est pas normal de voir la Commission européenne décider sur ce sujet« .
« Les politiques doivent reprendre la main, par exemple en activant la clause de sauvegarde qui permet à chaque Etat de s’opposer à la mise en culture d’OGM sur son territoire. J’observe enfin qu’à peine investie, la Commission Barroso prend une décision controversée, qui va créer de la division entre européens et favoriser la montée de sentiments hostiles chez nos concitoyens : en période de crise, elle devrait porter son action sur les enjeux économiques » a conclu Christine de Veyrac.