La directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a mis en place un groupe d’experts pour réfléchir aux moyens de favoriser la tolérance dans le monde, dans le cadre de son engagement pour un « nouvel humanisme ».
« Le monde est marqué par une interdépendance de plus en plus forte mais la défiance a aussi augmenté ces dernières », a-t-elle déclaré.
Irina Bokova s’est dite convaincue que « l’UNESCO a toutes les forces nécessaires pour apporter une réponse humaniste à la mondialisation et à la crise ». « Pour répondre au sentiment de vulnérabilité qui imprègne tous les niveaux, il faut dans les faits inventer de nouvelles formes d’action afin de sauvegarder la cohésion sociale et préserver la paix », a-t-elle ajouté.
Le nouveau panel se réunira pour la première fois le 18 février à Paris, à l’occasion du lancement de l’Année internationale pour le rapprochement des cultures qui sera inaugurée avec une table ronde sur le thème ‘Le dialogue des cultures : de nouvelles routes pour la paix’.
« L’objectif de cette année internationale est d’aider à dissiper toute confusion découlant de l’ignorance, des préjugés et de l’exclusion qui créent des tensions, de l’insécurité, de la violence et des conflits », a expliqué Mme Bokova, ajoutant que « l’échange et le dialogue entre les cultures sont les meilleurs outils pour consolider la paix ».