Depuis le 4 janvier 2010, France3 a été regroupée avec les autres chaînes du groupe (France2, RFO, France4, France5) pour devenir une entreprise unique, FranceTélévisions.
Un risque pour le service public
Cette entreprise unique est le résultat d’une loi voulue l’actionnaire unique, l’état, qui a progressivement supprimé la publicité sur les antennes. Et ce « sans compensation financière intégrale » dénoncent les représentants de l’intersyndicale SNJ-SUD-CFDT. Qui pointent « une restructuration doublée de difficultés financières importantes« .
La nouvelle organisation de FTV a « pour le moment généré pléthore de nominations (350 environ) » précisent les syndicats qui relèvent pourtant une nouvelle structure « qui complique les prises de décision« .
Effet de cette réorganisation, la région Sud comprend désormais Midi Pyrénées, Languedoc Roussillon, Aquitaine et Limousin-Poitou-Charentes, pilotée par une direction de pôle située à Bordeaux.
Une erreurs pour les journalistes et administratifs de France 3 qui voient là un risque pour le service public audiovisuel. « Les programmes régionaux pourraient rapidement ne plus s’adresser à une population de proximité, mais bien à un bassin comprenant la grande région Sud Ouest » estime ainsi l’intersyndicale pour laquelle « la création de 24 antennes de proximité est « un trompe l’œil puisqu’elle concerne principalement l’info et qu’il existait déjà 24 BRI (bureaux régionaux d’information)« .
« Nos missions de service public, au plus près des téléspectateurs, sont donc abandonnées » dénoncent ainsi journalistes et techniciens réfractaires à cette nouvelle organisation.