La Ville de Toulouse, condamnée par le tribunal administratif, est désormais contrainte de mettre en place le service d’accueil obligatoire dans les écoles où il y aura plus de 25% de grévistes chez les enseignants.
« fournir un casse croûte »
La majorité socialiste abandonne le bras de fer politique et appliquera le dispositif légal mis en place par la majorité de Nicolas Sarkozy. Mais la mise en place de ce service minimum, véritable casse tête pour l’intendance municipale devrait également se révéler compliqué pour les parents.
Voici le dispositif prévu à Toulouse :
L’information sur le service d’accueil obligatoire sera affichée dans la journée du 19 janvier. La mairie de Toulouse recommande cependant aux parents « de se rapprocher des directeurs des écoles pour savoir si la classe de leur enfant sera assurée« .
Pour les écoles élémentaires, les élèves des enseignants grévistes seront accueillis dans les centres de loisirs : Petit Capitole (153 avenue de Lardenne), Patte d’oie (87 rue de Cugnaux) et Sept Deniers (110 route de Blagnac). Les parents pourront amener les enfants dans le centre de leur convenance.
Dans les écoles maternelles concernées par le service d’accueil (+25% d’enseignants grévistes) : les élèves des enseignants grévistes seront accueillis sur le centre de loisirs Petit Capitole. Les parents devront y amener les enfants.
La restauration ne sera pas assurée dans les centres de loisirs où seront accueillis les enfants : les parents devront fournir un repas froid.
Pour les élèves dont les enseignants ne sont pas grévistes ou les écoles non concernées par le service d’accueil obligatoire, les parents doivent se renseigner auprès de la direction du Clae mardi 19 janvier. Si la restauration ne peut pas être maintenue (grève fonction publique territoriale), les parents devront récupérer les enfants entre 11h30 et 13h20.
En raison d’un appel national et intersyndical, les agents du service public seront en grève et dans l’action pour dénoncer la « politique gouvernementale lourde de recul pour l’ensemble des citoyens et défendre le service public« .